Décembre 1997 Voilà bien longtemps que je n'avais vécu une nuit de grande solitude... Les étoiles sont polaires et la lune ne peut retenir cette goutte qui perle et illumine le bout de son nez. Elle s'est coiffée d'un petit bonnet afin de faire face au...

Avril 1998 Je reste seul avec ma passion, tentant difficilement de la repousser au plus profond de moi-même, elle qui déborde en tempête quand je suis près de toi. Et si je t'écris, c'est pour te parler d'amour, d'un amour sans parole quand tu es dans...

21 Février 1997 Premier tour d'horizon... Comme partout nous nous ravitaillons en vivres et boissons. Des caisses de Coca, Orangina, Fanta, des bières locales (Castel, Regab) entassées chez un distributeur libanais dans un local délabré qui sert simplement...

18 Février 1997 Vous faites vos premiers pas, écrasés par un climat chaud et humide qui vous ôte toute envie de courir, de bouger même, de peur de vous déverser, vous vider comme une bouteille ouverte et renversée. Ensuite, votre gorge se colmate, la...

16 Février 1997 La première semaine vient de se terminer et je peux maintenant te dessiner un portrait un peu plus détaillé du site et de ses alentours : La capitale est tranquille. Tout le monde se promène sans problème (mis à part quelques rares quartiers)....

C'est dans le creux de la vague qu'on voit le mieux la vague … Je crois que je ne l'ai jamais aussi bien vue. Que reste-t-il de cette euphorie sentimentale d'il y a six mois ? Plus rien, sinon, des regrets, de l'amertume, de la rancœur à mon encontre....

Mes premiers pas sur le sol djiboutien furent difficiles, écrasés que j'étais par la chaleur accablante qui régnait encore à 2h30 du matin. La ville à caractère cosmopolite est un ensemble de tribus formant des quartiers qui entourent un centre ville...

Compte-rendu d'un séjour à Libreville 12 Février 1997 Les vagues roulent lentement sur la plage, sous un soleil embrumé. Le temps semble hésiter à compter les secondes suivantes de peur d'effrayer la délicatesse du paysage. Je me retrouve flottant entre...

A l'instant même où je t'écris, l'humidité fait jaillir des tonnes d'eau par tous les pores de ma peau. Pendant ce temps, le soleil brûle mon corps, profitant de cette réverbération divine pour accentuer son irréversible tannage. Transformé petit à petit...

Le passé a ressurgit une fois de plus. Et c'est l'heure d'un nième bilan ! Encore perdu. Deux femmes. Deux profils différents. La jeunesse et la sagesse. Deux images fortes qui laissent un parfum d'inachevé … Mais c'est un peu normal de parler du passé...